Philosophie : Gestion des risques ESG pour protéger la valeur de vos investissements
En tant qu’investisseurs en actions de valeur, les membres de l’équipe Cundill gèrent l’argent en achetant ce qu’ils estiment être des entreprises sous-évaluées, délaissées par les investisseurs ou mal comprises et qui, selon eux, ont le potentiel de connaître une réévaluation et de générer des rendements compétitifs à long terme. La clé de la stratégie d’investissement de l’équipe est de repérer les entreprises dont le cours est inférieur à son estimation de la juste valeur. Cundill reconnaît que les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) peuvent nuire à la valeur d’une entreprise. C’est pourquoi l’équipe intègre les risques ESG à son processus ascendant de sélection de titres. Les entreprises présentant des risques ESG importants sont souvent considérées comme de moindre qualité et doivent présenter une décote importante pour être incluses dans le portefeuille. Cundill croit qu’en s’engageant auprès des entreprises du portefeuille afin d’améliorer la gestion de leurs risques ESG, on peut améliorer la note de qualité globale de l’entreprise et réduire le risque d’investissement.
Étude de cas
Credit Suisse
En 2021, nous avons pris la décision de vendre notre investissement dans Credit Suisse en raison de la détérioration des questions de gouvernance. Credit Suisse a été mise à mal par plusieurs scandales et par une mauvaise gestion du risque de crédit. Le départ d’employés constituait également une source de préoccupations. L’équipe a estimé que cette situation présentait des risques susceptibles d’avoir un impact important sur la juste valeur future de l’entreprise. Elle s’est entretenue avec les représentants de l’entreprise à quatre reprises en 2021 au sujet des plans et des progrès de la direction en vue d’améliorer les risques et la conformité au sein de l’entreprise. L’équipe a toutefois été déçue par la lenteur des progrès. Nous estimions que les risques ESG et financiers avaient augmenté, ce qui pouvait réduire considérablement le pointage de qualité de Credit Suisse à l’avenir. L’équipe a donc vendu les actions. Après la décision de vente, le président du conseil d’administration a démissionné, ce qui a confirmé les problèmes de gouvernance relevés.